- RAFOU – Feu rouge
- RAFOU – Welcome Refugees
- RAFOU – Puisqu’il le faut
- RAFOU – Rien à foutre (“On s’en fou”)
- RAFOU – Redevenons Enfants
- RAFOU – Elle
- RAFOU – A ton souci
- RAFOU – Bienvenue
- RAFOU – Je m’en vais
- RAFOU – My friend
- RAFOU – Quand j’pense à toi
- RAFOU – Pas de case
- RAFOU – Embrasse-moi
- RAFOU – Pas viril
- RAFOU – Enfant Rebelle
- RAFOU – Une personne est morte
- RAFOU – L’Idéal est au Plumard
- RAFOU – Que j’aie des couilles ou des ovaires
- RAFOU – Un arbre, pas un panneau
- RAFOU – Elle a eu ses papiers
- RAFOU – J’voterai pas
- RAFOU – Les Super-mamans
- RAFOU – Tom le chat
RAFOU – Feu Rouge
Rien ne sert de conduire, il faut partir à point
Moi j’ai pas de voiture, et tu vois ça va bien
A vélo y’a jamais de bouchon
Et puis ça fait les cuisses, et puis ça rend moins con
Sans vouloir me venter (et) le plus souvent
Qu’il pleuve ou vente, je vais de l’avant
Ouh toi tu me doubles, toi tu veux rester devant
Mais je te retrouve toujours au feu suivant !
Rendez-vous au prochain feu rouge
Rendez-vous au prochain feu
Baisse un peu ta vitre, regarde-moi en face
Je suis fumeur passif de ton espace
Je suis sympas, moi je sauve des vies,
Et c’est au monoxyde que tu me remercie
48000 morts par an… C’est dans l’air des villes
Surtout perd pas ton temps …Payes ton coup à 50000 !
REFRAIN
Si bagnole se prend cyclo, cyclo… AIE AIE AIE !
SI cyclo se prend bagnole, cyclo… AIE AIE AIE !
Toi le problème, moi je l’ai résolu
Et dans mes rêves tu n’existes plu
Le vélo crève et la voiture tue
Tu fais le lièvre, je fais la tortue
REFRAIN
Tu veux famille, tu veux mariage,
Tu veux maison, tu veux garage
Tu veux des enfants, je vais te dire
Pour ça faudrait déjà avoir un avenir
Si tu m’as compris, tu peux nus rejoindre
On est des milliers tu n’as rien à craindre
Allé sors de ta caisse, allé vient on trinque
Aujourd’hui c’est manif contre l’A45 !
REFRAIN
RAFOU – Welcome Refugees
REFRAIN:
Welcome refugees
Mi casa es tu casa
Dali Dalak
Willkommen, kamerad
Welcome refugees
Mi casa es tu casa
Dali Dalak
Bienvenue chez toi
Toi t’as plus de pays
Si tu veux, prends le miens
Apprends-moi ta langue,
Ça nous fera du bien
Non seulement tu es le Bienvenu,
Mais en plus, je vais t’aider.
C’est moi qu’invite, et au menu,
On pourra chanter
REFRAIN
Viens dans mon pays riche
Entre pauvres on s’en fiche
De l’argent, il y en a
Dans les caisses du grand patronat
On a le même que d’où tu viens
Allons reprendre ce qui nous revient
On va se faire un méga casse-dalle
Avec les milliards de la fraude fiscale
REFRAIN
Ouais c’est pas les vacances,
Tu veux juste un logement.
Y paraît qu’en France
Y’en a des millions vacants
On va les ouvrir ensemble
Y’aura p’t’être bien les keufs
Entends-tu les bourgeois qui tremblent
Ca va être la teuf !
REFRAIN
Mais qu’on les laisse respirer, bon sang
A défaut d’être heureux
On veut tous un avenir décent
On fait bien comme on peut
Passe passe la frontière, Hop-là !
Que l’on se voit tout nets
Sinon à quoi ça sert, dis-moi,
D’avoir la même planète ?
REFRAIN…
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Puisqu’il le faut
J’ai plus le choix, et c’est parti
Je vous rejoins, mes ami-e-s
Qu’est c’qu’on est mieux ensemble
Quand je vous serre, il y a mon cœur qui tremble
Comme si demain j’allais crever
On va rire, on va chanter, on va respirer, on va tout faire, tu vois
Mais cette fois… on saura pourquoi
Puisqu’il faut vivre. Puisqu’il le faut
Puisqu’il faut vivre. Puisqu’il le faut, et ben… Allé !
J’écrirai des chansons pour vous.
A défaut d’être heureux, je serai debout.
Je tuerai le vide, je remplacerai l’absence
par Dieu, ou autre, tant qu’il y a du sens.
Puisqu’il le faut je me battrai
avec colère, avec amour
Puisqu’il le faut, c’est décidé,
Je m’envole pour toujours !
Puisqu’il faut vivre. Puisqu’il le faut
Puisqu’il faut vivre. Puisqu’il le faut, et ben… Allé !
Puisqu’il faut vivre, vous les morts
Me laissez pas seul ici
Puisqu’il le faut, si c’est comme ça
Et ben je vais mourir, moi aussi
Je m’enterrerai avec vous
et quand je dormirai vraiment
Vous m’expuls’rez à coup d’pied
Pour me redonner de l’élan
Et quand arrivera ma fin
Je dirai ouf en secret
C’est tout mon corps qui fera plouf
sans regret
Merci la vie – Je t’en prie…
Puisqu’il faut vivre. Puisqu’il le faut
Puisqu’il faut vivre. Puisqu’il le faut, et ben… Allé !
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Rien à foutre (“On s’en fou”)
Encore une compo punk, pour vous dire combien j’vous aime
Drink, drank, drunk j’la joue quand-même
Je ne suis qu’un hippy Qu’aurait bouffé du rock
Tu m’dis « J’comprends pas ? » …J’m’en toque
ON S’EN FOU ON EST DES FOUS
ON S’EN FOU ON EST DES FOUS
J’enregistre mes chansons en mp3 pourris
600 balles en studio …Tans pis
Quoi ? tu voudrais que j’passe à facebook ?
Regarde-moi bien en face… Est c’que j’ai l’look ?
« Si tu veux t’faire ta place dans c’milieu il faut s’battre »
Chanter intermittent ? …Rien à battre
ON S’EN FOU ON EST DES FOUS
ON S’EN FOU ON EST DES FOUS (x2)
Ca manque un peu d ‘justesse mais t’apprécie
T’as un conseil à m’donner ? Ben non merci !
Et pis quoi encore ? Ma dic-tion elle est bonne.
(Oh) T’es pas d’accord ? …J’m’en cogne
On dirait du Renaud… HAHA !
L’anglais sonne un peu faux ? OK c’est pour toi :
WE DON’T CARE WE ARE CRAZY
WE DON’T CARE WE ARE CRAZY (x2)
PÔ PÔ-LO-PÔ PÔ PÔ…
‘Facile de critiquer, mais si t’as pas confiance
Compte sur ton amour propre : Bonne chance !
La culture populaire, c’est quand on s’écoute,
C’est pas être connu : Rien à foutre
‘Fallait bien une chanson bête et méchante
Mais c’est d’l’autodéfense. Bon, maintenant on chante !
ON S’EN FOU ON EST DES FOUS
ON S’EN FOU ON EST DES FOUS (x2)
PÔ PÔ-LO-PÔ PÔ PÔ…
Hijo de la luna !!
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Redevenons Enfants
Pendant qu’les hommes vont à la chasse
Dans leurs bagnoles de kékés
J’enfile bien mes godasses Et je rigole de ces toqués
J’enfile bien mes godasses Et botte les fesses de ces tarés
Et puisque le monde est vache
Redevenons enfants
Allé viens, qu’on s’lache ?
Redevenons enfants
Nous on veut de la tendresse
Des cadeaux Des p’tits chats
Pour leur faire plein de caresses Une (vraie) vie de Pacha
Pour leur faire plein de caresses …Un deuxième p’tit chat !
Et puisque le monde est vache
Redevenons enfants
Allé viens, qu’on s’lache ?
Redevenons enfants
J’ai pas encore roulé ma bosse
Et j’en ai qu’une, Comme les dromadaires
Non mais tu parles comme un vrai gosse – Oulala tu manques pas d’air !
Tu peux parler, tellement tu bosses On dirait un lampadaire
Et puisque le monde est vache
Redevenons enfants
Ca t’dit qu’on s’arrache’ !
A dos d’éléphant !
Et puisque le monde est vache
Redevenons enfants
Ca t’dit qu’on s’arrache’ !
A dos d’éléphant !
A dos d’éléphant !
A dos d’éléphant !
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Elle
Elle remplit la planète
Elle vient quand nous venons
Invisible, (et) discrète
Elle n’a pas de nom
Elle a refait le monde
En couleur de liberté
Elle est espoir à chaque seconde, et la douleur
Réconfortée
Elle est l’alliée des affaibli-e-s
Quand la guerre nous assomme
Elle vient guérir les blessures de la connerie
Des hommes
Elle ramasse tes miettes
Pour une bouchée de pain
Y’a presque rien dans son assiette, mais elle passe l’éponge
Pour ton bien
Elle se prend tous les sales coups
Même de ses propres ami-e-s
Exploitée sa bienveillance à moindre coût
Jusqu’à l’infamie
Elle a pas su se défendre
Mais c’est pour bientôt
Ne vois-tu pas sa rage au ventre ? C’est pour bientôt
Elle va sortir les couteaux
Elle va sortir les couteaux
Elle va refermer ses mains
Elle va crier « Je veux vivre ! » et aussitôt
Cogneront ses poings
Elle va faire la Révolution
Rendre son cœur à l’anarchie
Et ce jour là, elle ne sera plus Elle, mais nous
Et ce jour là, plus personne à genoux
C’est pour bientôt.
Elle va sortir les couteauuuuux !
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – A ton souci
Quand tu né, on dépose ta tête sur des nénés
Tu en dispose, et tu tette à plein nez
Mais déjà, avant même que tu ne fasse corps,
On t’aime, on t’aime plus encore
On t’aime du dedans, et quand tu sors,
On t’aime, on t’aime toujours plus fort
A ton chevet, comme si t’étais face à la mort
Puis on t’habille, on te nourrit, on te torche
On s’encoquille à tes genoux quand tu t’écorche
Ton bateau passe sous son porche
On pousse ton taxi, ta Porsche.
Pour toi on a allumé la torche
Si c’est pas la classe ?
Tous ces gens à ton souci.
Elle est bien ta place.
Surtout, dis pas merci.
On écoute tes caprices de marmot.
On applaudie quand tu prononces tes premiers mots
On t’apprend uns à uns les animaux,
On t’offre le monde de Nemo
Et on décor ton univers en pâte Fimo
Puis vient l’âge où les soucis deviennent énormes.
On te soulage quand tu te brûles avec la norme
On te laisse croire qu’t’es autonome,
Tout en lavant tes caleçons de beau jeune homme.
Y’aura toujours sur l’paillasson écrit « Welcome »
Si c’est pas la classe ?
Tous ces gens à ton souci.
Elle est bien ta place.
Surtout, dis pas merci.
Ta maison, tu la quitte, tout impatient.
Le cordon, satellite, sous pension.
On finance ton émancipation.
On te fait confiance, et tu vie ta passion
A ça tu l’as bien méritée ta mention
Ton plan d’carrière, ta vie, ton roman,
Et ta secrétaire pour tes p’tits problèmes du moment
Et quand t’en as marre d’jouer les amants
Tu te trouves La Bonne, ta deuxième maman.
Il est beau ton harem, finalement.
Si c’est pas la classe ?
Tous ces gens à ton souci.
Elle est bien ta place.
Surtout, dis pas merci.
Ta p’tite bouffe, ton p’tit café bien réchauffé
Et toi, en rentrant du taff, qu’est c’que t’as fait ?
En tant qu’parent un autographe pour la CAF, et
Une baffe aux gamins, qu’y en ont trop fait.
Il est posé sous ton écran, ton trophée.
…
Si c’est pas la classe ?
Tous ces gens à ton souci.
Elle est bien ta place.
Surtout, dis pas merci.
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Bienvenue
J’habite un moulin où qu’ya pas d’vent
Mais y’a tout plein de gens dedans
Si c’est pas éteint quand tu passes devant
Viens faire le plein de paroles et de chant
J’ai pas d’chien, et j’suis pas méchants
Bienvenue sur la place Stalingrad
Fais comme chez moi Camarade !
Va dans l’frigo y’a du martini
Et dans la boîte y’a des cookies
On s’fou par terre sur mon tapis
On sort un jeu, tout est permis
Y’a des bassines quand t’as fait pipi
Comment ça marche, t’as toujours pas comprit ?!
Et si tu fais ta vaisselle… Merci !
Avant j’habitais une impasse à sens unique
…c’était fantastique
Maintenant j’habite une place avec un numéro de rue
…j’suis pas déçu
Y’a mon robinet qu’est est monté à l’envers
C’est vrai quand tu l’allumes tu t’en fou plein ton pullover
Alors imagine un peu, quand moi j’vais chez les autres…
J’ai un chauffage qui tombe du mur
Et le mur qui tombe avec
Le prochain qui s’assoie d’ssus (j’le jure)
J’lui casse la tête
T’as un coup d’barre ? Bha viens chez Claude
Au Dream’s Café, ça fait . . . rêver
Ce soir y’a Renc’art, viens en fraude
Sandwich, guitare, tu vas saliver !
Tu veux t’inscrire ? C’est pas trop tard ! On va pas s’priver
Y’a des soirs où j’en peux plus
De tout ce tumu – lte
J’ai trop vu vos têtes de… sauvages
J’ai les promesses qui se cumulent,
et l’appart’ qui crie « ménage ! »
Alors j’me fais rien qu’une journée entre moi
J’mets du punk à fond, l’aspirateur, et j’envoie
J’fais ma vaisselle de 10 jours, je crame les cookies
Je recolle le chauffage, et je ratisse le tapis
J’compose des chansons pourries en terminant l’martini
Je danse à poil toute la nuit…
REFRAIN
Fais comme chez moi Camarade !
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Je m’en vais
Y’a tellement de belles personnes sur terre.
Et si peu d’heures pour qu’on s’embrasse.
Tellement de place dans mon cœur… tellement de place
J’ai tellement d’amour à revendre,
Tout un stock, qu’est c’qu’y faut qu’j’en fasse ?!
Quand on aime tant et qu’y’a trop d’gens en face
Dis moi, Ô mon ange, comment ça s’passe ?
Je suis venu vous dire que je m’en vais
Je vous quitte pour quelqu’un que j’ai laissé sur le chemin
Pour quelqu’un qui me tend la main
Quelqu’un qui me rappelle chaque matin
Que son corps, c’est le miens
Il a les yeux tristes, il m’appelle comme un gamin
Cette fois j’arrête de l’reporter à demain
Je suis venu vous dire que je m’en vais
J’prends même pas d’affaires,
j’en suis pas fier, j’ai même pas la foi
La décision n’est pas de moi, elle est de… Moi
J’vous aime tant, que vous me noie
Vous me boie la tasse, vous m’angoisse,
Vous jamais assez là
Et là, et là, et là, et même jusqu’à chez moi
Et c’est ma faute si j’vous vomi,
Mais pas cette fois
Je suis venu vous dire que je m’en vais
…
Mais j’y arrive pas
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – My friend
My friend is my passion, my rockstar
My friend is the love I bring so far
My friend is the one I miss – I say
My friend is the one I miss everyday
Ref
You are my friend, my friend
La la la lala la la la la
You are my friend, my friend
La la la la la la la my love
My firend is my bag, my feed
My friend is the freedom I need
My friend is the one who cross me free
My fiend is the one who walk the way with me
Ref
My friend is my sometimes my ex
My friend is the love we don’t need sex
My friend is the one that I give up so fast
My friend is the one I love at last
Ref…
And now, give me your hand – your hand
And let’s dance to the end…
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Quand j’pense à toi
QUAND J’PENSE A TOI
Avec tes yeux innocents, ta p’tite bouille de chaton Où qu’y manque des dents
Ta voix soprane, ton air qui plane et tes accents
J’TE VOIS
Debout, fier-e, les yeux qui brillent, à m’raconter tes histoires
Tes histoires qui partent en vrille et où souvent on s’marre
On fait notre p’tit repas d’famille rien qu’à deux tous les soirs
J’ai les idées qui fourmillent. On se couche un peu tard.
Tu fais dodo l’esprit tranquille. Je m’retrouve seul
Devant l’miroir.
Refrain
Toi l’enfant que je n’ai pas
Toi l’enfant des autres
Toi l’enfant qu’est pas d’ma faute
QUAND J’PENSE A TOI
J’vais t’dire c’qu’on va faire tous les 2 : on prendra les routes de Bohême
Mais pas en bagnole – ça pue la bagnole – en vélo, c’est pas la même.
Si tu veux t’iras pas à l’école, parce que l’école, c’est comme la bagnole !
J’TE VOIS
Dans tes fringues Emmaüs On s’moquera des bourgeois
Je t’appellerai Minus, tu m’appelleras Vieux
Parce que Vieux, c’est mieux que si tu m’appelais pas
Ah nan, tiens vas-y, appelle-moi ‘Pa, et même Papa
Papa, ça fait deux pas : un 1er pas pour l’absence
Un 2ème pas pour l’existence
Refrain
QUAND J’PENSE A TOI
T’as pas choisi d’exister. Et quand j’vois c’monde, ben j’ai pas très envie d’t’inviter,
Mais maintenant que
J’T’Y VOIS
Autant qu’ça soit pour le moins pire Maintenant j’arrête mes soupirs
Si tu veux j’te protège et pis même si t’as pas envie
Je vais désamorcer les pièges qui se cachent dans ta vie
On pratiquera l’autodéfense, la colère et la poésie
Steuplé laisse-moi un peu d’avance et on s’envolera c’est promis !
Refrain
QUAND J’PENSE A TOI
J’me grille une clope à la fenêtre Comme pour me remplir de toi
J’ai des angoisses plein la tête Et le cœur au bout des doigts
Je m’en écoeur, je bois, j’arrête J’ai peur, dis-moi comment ne pas être
Maladroit ?
J’TE VOIS
Et là, tu me tiens par la main, Viens qu’on s’enroule dans nos bras
Et qui sait, peut-être que demain c’est toi qui m’adopteras ?!
Refrain
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Pas de case
Intro :
L’amour n’a pas de case, pas de but,
L’amour n’a pas de case, pas de case
Et toi tu voudrais la grand’ messe
Et que demain soit déjà pesant
Je t’aime, voilà ma promesse
Que je conjugue au présent
On a toute la vie pour se découvrir
Pour se plaire, pour régler nos problèmes
Toute la vie pour se dire
Qu’on a toute la vie pour être soi-même
REFRAIN
L’amour n’a pas de case, pas de but,
seulement des occaz’, des occaz-ions
De rechute, à chaque minute
L’amour n’a pas de case, pas de case
On fait des théories sur les autres,
Comme pour traiter nos propres fautes
Viens plutôt me parler de toi
Et que chacun s’invite sous son propre toit
Ca te dis on s’voit…maintenant !
Et maintenant, ça te dis qu’on s’voit…demain ?!
Notre plante s’arrose à quatre mains
Pas vraie l’ami, pas vrai l’amant – L’ami…l’amant…
REFRAIN
Il faudrait que nos sentiments soient exclusifs
Mais qui pour les contrôler ?
La jalousie est une faiblesse maladive
On pourrait peut-être la soigner…
Que nos mondes se déploient tous deux
Et qu’ils se rencontrent chaque jour
Veux-tu me prendre pour…un fou ? – Oui je le veux !
Et qu’on reste libres pour toujours
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Embrasse-moi
Refrain :
Embrasse moi
Embrasse moi…
Il est bon de prendre soin.
Qui de nous deux en a besoin ?
Dansons la valse du réconfort,
On se sentira forts
Je sais, ça t’met dans l’embarras
Embrasse-moi avec les bras
Refrain
On réfléchi, on parle trop,
Mais c’est du charnel qu’il nous faut,
Un gros câlin pour la confiance.
Copain, vas-y, tente ta chance
On sait pas d’quoi s’ra fait demain
Embrasse-moi avec les mais
Refrain
Allez, viens, passe moi devant !
Viens ! On joue comme avant.
Viens, on fait les enfants.
Viens, on est des enfants !
Des galipettes d’amitié
Embrasse-moi avec les pieds
Refrain
J’ai les poumons qui t’espèrent.
Donnes-moi un repère.
J’prends mon vélo, même si il pleut.
Chez toi je monte. Attends-moi un peu !
Nos corps sont beaux lorsqu’ils se touchent
Embrasse-moi avec la bouche
Refrain
On oublie garçon ou fille.
Serres-moi des joues jusqu’aux chevilles.
Ce soir y’a du désir au menu.
Et si on s’mettait tout nu ?
Je sais que c’est un peu cul-cul
Embrasse-moi avec le cul
Refrain
Nos émotions ne lisent pas l’heure
Tu sais qu’t’es beau quand tu pleurs.
Ta résilience elle est belle.
Laisse-moi souffrir avec elle
Approches-toi n’est plus peur
Embrasse-moi avec le cœur
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Pas viril
T’as jamais voulu être ingénieur
Vas-y, dis-leur,
de quoi t’as peur
Toi, tu rêvais d’école d’infirmière,
déjà d’puis la première
Allez, copain, dis-leur, de quoi t’as peur
T’as pas juré force et honneur
Vas-y, dis-leur,
de quoi t’as peur
Donner des coups tu sais pas faire
Panser les plaies, ça tu préfères
Allez, copain, dis-leur, de quoi t’as peur
…dis-leur…
REFRAIN:
Que t’en a marre d ‘jouer les virils
Que tu trouves ça débile
Que toi tu t’sens… fragile
T’as pas une bite à la place du coeur
Vas-y, dis-leur,
de quoi t’as peur
Les blagues myso, ça date pas d’hier
Tu ries bêtement mais t’es pas fier
Allez, copain, rie pas, t’as peur de quoi ?
Pourquoi tu te caches quand tu pleurs ?
Vas-y, dis-leur,
de quoi t’as peur
Allez, laisse l’homme fort au vestiaire
Attends pas d’être au cimetière
T’as l’droit, copain, vas-y : pleurs, et sois en fier
…dis-leur…
REFRAIN
T’as pas la Raison pour valeur
Vas-y, dis-leur,
de quoi t’as peur
Face à tous ces experts
Qu’est c’que t’espère ?
Allez, copain, rentre pas dans leurs débats
Regardes, à qui tu fais des fleurs
Vas-y, dis-leur,
de quoi t’as peur
L’homme loi du Saint Père
Arrête de vouloir lui plaire
Allez, copain, dis leurs, tu sais bien c’que tu perds
REFRAIN (bis)
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Enfant Rebelle
T’as 10 ans… Ca fait bientôt dix ans que t’as 10 ans
Si on t’crois pas HEY Tu nous attends à la sortiiiie !
T’écoutes du punk et pis du rap
Des Black Eyed Peace à Black Sabbath
Tu changes de goût tous les 3 jours mais tu t’en tapes
Depuis qu’t’écoutes Tokio Hotel tu joues d’la gratt’
Elle est pour toi cette ritournelle
Enfant Rebelle … cul-turelle
REFRAIN:
Enfant Rebelle
Tu fou la merde mais moi j’t’aime bien
Enfant Rebelle
Même si tu saoules t’as mon soutien
Enfant Rebelle t’es pas un ange
(Et) y’a pas qu’les garçons que ça démenge
Pendant qu’ils jouent aux cons, toi tu déranges
Face à l’injustice, tu hurles, puis tu t’arranges
Pour q’on t’accepte tu fais la belle
Enfant Rebelle … E, deux L
REFRAIN
Tous les adultes te crient dessus
Eux y ont l’droit, c’est pour donner un aperçu
T’entends « Calmes toi ! … On en peut plus !! »
L’aut’ fois t’as dit « Bheu et toi, hein »… mais ça leur a pas plut…
Y te mettraient bien un coup d’pelle
Enfant Rebelle … sous tutelle
SOLO
Et tu protestes face aux pions
Ils voient en toi la Peste ?! ben ils l’auront !
Chaque fois qu’on t’tiens, tu t’évade en courant
La liberté ne se donne pas, elle se prend
Tu sautes les murs, et les poubelles
Enfant Rebelle… le bordel
REFRAIN
T’aimes pas bosser t’aime pas l’poisson
T’aimes pas attendre, t’aimes pas la conjugaison
T’aimes vraiment pas les maths, mais t’aimes avoir raison
En fait t’es comme tout l’monde, enfin environ
Sauf que t’assume d’être l’anti-modèle
Enfant Rebelle… pul-sionnel
REFRAIN ++
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Une personne est morte
Aujourd’hui, une personne est morte
Un grand homme est mort.
Comment s’appelle-t-il ? Steve, de son prénom.
Job, c’est son nom.
Et il rentre dans l’Histoire.
Un bon gars, né aux States. Tombé dans l’rêve américain à la naissance.
Une bonne tête de champion devenue millionnaire.
Son projet ?
L’écran comme horizon pour tous. Le quotidien digitalisé. Le bureau, la poche, le manteau équipé. Des milliards de cons-sots-mateurs pour croquer sa pomme. Dès l’plus jeune âge, et miser sur la Com’.
On veut pas qu’un clampin sur cette terre n’ignore le Mac. Blanc uniforme, ça claque. Sur les murs, les enseignes, dans les bacs. Dans les films, ça ressort blanc sur black. Dans les télés, les télés, les télés du moooonde. Mon écran dans tous les écrans. Mon écran. Mooon écran. J’ai le cran, j’ai le tact, le suis le Mac.
Je. Je. Je. I. I. I. I partout. Je. I. I Pad. I pad’en ta gueule. I. I pas d’autre choix. Le monde doit connaître ma pomme.
Le Monde en blanc, le Progrès pour tous. Un genre d’URSS en blanc : I dans l’metro, à la maison et au travail. I jusqu’au coucher, pour se souhaiter good night, et caresser l’écran de fumée.
L’URSS, disais-je. L’URSS, mais pas en rouge.
Le rouge, c’est pas vendeur. Le rouge, c’est la rage, ça vient d’ailleurs. Tandis que I, c’est la PAD, la P.A.D., la Paix Achetée à Domicile.
La masse…La masse, oui ! Mais avec mon Grand Capital pour chef. La foi en MAC. MAC. MAC. MAC…Adhérez MAC, pensez MAC, dé-pensez un peu, et pensez MAC !… MAC ?! Pensez-y ! Think about.
MAC : M.A.C. : Marché, Action, Capital. 3 pouvoirs qui s’autorégulent dans l’harmonie.
Crac !
Crac les autres, mais nous on tient. Nous on est là. On monte en continue. La crise ?!…Mais MAC s’en moque ! Moi j’fume du tosh en Inde pour innover. De crac en crac et ça m’passe sous l’nez. Prépare ta mallette à billets.
I MAC. L’horizon du nouveau prolétaire. Le Marché Providence, et consensuel. Mieux vaut pour lui un bon pad, qu’une mutuelle.
J’ai même mieux : le self pad man.
Je fais rêver les gens, moi, Monsieur. Je suis l’attrape-cauchemard économique. Modèle de réussite. Je suis la preuve que tout un chacun peut rentrer dans la Cour des grands (A condition que tous les autres n’en soient pas, oui).
Alors, moi j’dis toujours aux gens…Un conseil entre nous :
Cultive ta chance. Cultive-la, ta chance sur 1 milliard… Autant d’perdants, autant de dollars.
Aujourd’hui, une personne est morte
Une petite femme est morte.
Comment s’appelle-t-elle ?
Elle a pas d’nom. Et elle en n’aura pas de toute l’histoire.
Ouvrière anonyme parmi tant d’autres, elle travaillait de ses mains
A distance
Pour son Mac.
Pour notre Mac.
…Loin… Dans l’ombre du Mac…
…Loin…chhhht…
SVP, faisons pour elle, comme à l’accoutumée, une éternité de silence…
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – L’Idéal est au Plumard
Il faut se lever
La tâche est rude
Une nouvelle journée
Une vieille habitude
Cette nuit j’ai encore rêvé
De lui, d’elle, d’eux
De toute façon j’ai oublié
Et c’est tant mieux (bis)
Pourquoi ‘faudrait que j’me lève ?
J’aurais pas dû m’reveiller.
Ma pensée veut faire la trêve.
Ca commence à m’embrouiller
Moi chui très bien à faire le mort.
Qu’est c’qui me poussera hors du pieux ?
C’est pas c’qui m’attend dehors
C’est pas un patron, c’est pas un dieu
Quand l’idéal est au plumard,
Pourquoi en chercher un autre ?
C’est le début d’un cauchemard :
Le lit est là, c’est pas ma faute,
On m’a laissé aller dedans,
Personne me pousse à bouger
Sauf quelques anciens arguments
Trop loin pour y repenser
Pas besoin d’philosopher,
Les annar avaient raison :
“Vous avez sommeil, dormez”
C’est qu’c’était pas si bidon (bis)
Elle est pas loin mon utopie
TOut simplement dans mon lit
TOutes mes envies sont mortes,
A part toujours cette même et forte :
Dormir pour ne plus penser,
Dormir pour les oublier
Lui, elle, eux…
DOrmir encore et encore.
Se recoucher, revenir
Retrouver la plainitude
Sans passé, sans avenir
S’évader, en perdre le Sud
Putain, cette fois j’le ferai
Quitter de suite ce cauchemare
M’endormir enfin en paix/ M’en aller en paix rêver
L’idéal est au plumard
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Que j’aie des couilles ou des ovaires
Si j’étais homo je trouverais les mots
Pour lui faire la Cour et sûrement l’embrasser
Et lui faire l’amour sur un air de piano.
Par derrière, un Mozart, nos membres enlacés,
Sur un air de piano
Mes doigts pris dans sa peau
Je serais son amant, lui mon Roméo.
Si j’étais gouine, je chercherais une coquine,
Actrice porno manquée qui me jouerait du sexo
Una chica sachant crier en soprano sans sourdine.
Elle me ferait la gamme de Do, mineur déconseillé.
Une soprano sans sourdine
Libertine, contemporaine
Qui me prenne et me domine.
Elle serait ma reine, je serais sa lapine.
Si j’étais bi, je voudrais elle je voudrais lui
A chaque coup ses couleurs
A chacun ses goûts ses odeurs
Je composerais l’inconstance, en trio sur mon lit.
Un bœuf ou un canon, selon l’inspiration
En action sur mon lit
Une fille un garçon, ça jouit pareil en harmonie
Il serait ma passion, et elle ma folie
Si j’étais hétéro, j’écrirais une chanson de trop
Qui selon les albums, dirait “Oublie moi” ou “Reviens !”
Un énième tube en somme
Que l’on renomme pour faire nouveau.
Du fort du beau du pathétique,
Mais surtout pas gays, les titres
Que l’on renomme pour faire nouveau
De fleur de peau en amourettes,
je chanterais ma sexualité,
Dominante et banalisée.
Je m’accommoderai de ma société.
Si j’étais elle ou lui, je voudrais qu’on m’aime
Pour ce que je désire, pour de vrai ou pour de rire.
Quoi que le sexe inspire,
Les sentiments sont les mêmes.
Que j’aie des couilles ou des ovaires
Je ne ferais pas taire mes sentiments quand bien même
La société y verrait un problème
Me dictant à qui je dois plaire.
Je jouirais librement, tant que j’serai pas sous terre
Mais je suis un peu c’que j’ai appris à être,
Je suis qui on peut quand l’amour est maître.
Et si l’éducation veut qu’il ou elle me pénètre,
C’était pas mon vœu au moment de naître.
Et qu’la Nature…aille se faire mettre.
Tant que les cœurs s’attirent,
Les cons n’empêcherons pas
Les corps de jouer les satyres.
(ad lib)
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Un arbre, pas un panneau
Je marchais dans les rues de la Guill’, tout penaud
Quand j’suis tombé sur un panneau
Une grosse pub agressive et sale, 12m². J’sais pas vous,
Moi ça m’fait pas marrer
Et puis j’ai réfléchi… Pourquoi ça nous envahit ?
Et qui ça enrichit ?… En-fin bref, j’ai beaucoup réfléchi
Et puis j’me suis dit :
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Tu m’dis la pub, ‘faudra t’y faire, y’en a partout et en tout lieu
Mais j’ai rien demandé mon vieux
Tu m’dis “T’as qu’à pas la r’garder” mais c’est pas mieux :
Autant s’bander les yeux
Pour plu la subir, ‘faudrait la ramener à… … …
50 par 70 on va dire… M’enfin ça vaut pas
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Ou au pire 50 par 70… Appelez la police !
SOLO
La pouvoir, c’est la répétition forcée. Et jusque là
On m’a bien endossé
L’heure de la légitime réponse a sonnée
Mon vieux ça va déboulonner !
Dans un Etat injuste, la place d’un homme juste
Est en prison
J’ai piqué à Thoreau cette citation
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Ou au pire 50 par 70… Que fait la police ?
A défaut d’un démontage, j’ai prit la bombe et l’escabeau
La pub me cause, moi j’y répond
Les braves gens s’ront pas content en lisant STOP sur leur panneau
J’assume. Je cherche pas la baston
J’pointerai en garde à vue. J’m’expliquerai à la barre.
JC-Décaux voleur de rues. C’est qui l’délinquent des trottoires ?
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Un arbre, pas un panneau, ce s’rait beau, ce s’rait beau
Ou au pire 50 par 70… Que fait la police ?
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Elle a eu ses papiers
Refrain:
Elle a eu ses papiers (x4)
Elle a eu ses papiers
Là. Comme ça. Un courrier
Retiré à la Poste et signé, jusqu’au bout procédurier
Portons un toast. Y’a d’quoi rire, ou pleurer, ou écrire, et crier.
C’est pire qu’avoir son bac ou d’se marrier, c’est : avoir ses papiers.
En ce jeudi 24 novembre 2011, jour de grâce, Madame T, au nom du Ministère des gens
qui sont nés ici, et pas ailleurs…
C’est oui ! Vous pouvez embrasser…la vie ; poser la p’tite famille,
en femme fière et sa fille ; avoir un domicile ; s’installer en ville.
Plus de demande d’asile ; faire le tri et faire des projets ;
affirmer son besoin d’étudier, d’exister ; persister et signer et signer et signer,
et enfin, ça y est : travailler ! Car…
Refrain
Elle a eu ses papiers
Est-ce un miracle ou une chance ?
L’espace d’un instant j’ai presque aimé la France. Quelle ironie, quand j’y pense…
Au pays de la Sous-France…
Ca f’sait juste 3-4 ans qu’elle attendait. Bravo pour la patience.
3-4 années de salle d’attente à s’dire “Elle tombe quand la sentence”
– Réponse : “Un jour. Merci d’avance.”
4 ans ! Tu les remplis…comment ?! Le suspens dure et tu suspends ton corps :
“Vous faites quoi dans la vie ? – Ah, j’sais pas encore.”
4ans, il faut du cran, et, je suppose, que ça s’apprend.
4ans, ça fait du temps : 1…2…3……..4, Ca va t’es dedans ?
4ans en sédentaire errante. Si tu sors, tu rentre. Sers les dents durcis ton ventre.
4ans de demande de papiers, 4ans à prier. Car tant qu’c’est pas la société qui t’aide
c’est à l’Eglise que tu plaides. Pour tenir, au moins, il y a Dieu. Les athés n’ont jamais fait mieux.
Tu crois pas qu’à c’que tu vois quand on t’mets rien sous les yeux (x2)
La foi, c’est son sourire, au quotidien pour ne pas pourir.
C’est son permis d’constuire un avenir, “Justice” en ligne de mire.
Et Grâce, c’est le prénom de sa fille. Elle va pouvoir aller en classe l’esprit tranquile.
Une place pour elle scintille. Sa belle étoile trace et brille…
(instrumentale)
Et moi, même si j’peux pas tout capter, avec ma tête de blanc né du bon coté,
Je veux chanter… J’veux lcrier sur tous les toits. Je veux chanter
Qu’elle a eu ses papiers, qu’elle a eu ses papiers
Et maintenant ? Elle a
Toutes les contraintes à la fois : femme, jeune, immigrée, mais elle a la foi
Y’a pas l’choix et c’est son droit. Alors quoi ?! Laissez là ! C’est pas toi c’est pas moi (x2)
C’est elle qui voit. C’est Nicole. C’est elle qui fait, qui rigole. Do ré mi fa sol, qui prend son envol.
On lui f’ra pas la leçon, elle est pas folle. Elle a eu son papier. Qu’on la laisse marcher, enfin,
et elle ira a pieds. Maintenant pas d’quartier. Elle a eu son papier. Elle a eu ses papiers,
Refrain (jusqu’à plus soif)
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – J’voterai pas
Les rois d’aujourd’hui sont en costard-cravate,
Le regard déterminé, irrésistibles,
En portrait sur décor ciel écarlate.
Et tu sens un moment que “Tout devient possible”.
Ils ont toujours la réponse adéquate,
Et de tous temps, c’est fascinant.
S’il y’a toujours des gens pour croire aux Bonapartes,
Moi chui d’ceux qui disent “Non, non, non !”
J’voterai pas, j’voterai pas
Tant que l’pouvoir sera entre leurs mains
J’voterai pas, j’voterai pas
J’donnerai pas ma part aux souverains
Elire un président ? Quelle idée radicale !
Plutôt extrême comme idéal.
C’est une conviction irrationnelle,
La grande illusion du système présidentiel.
Système en France qui n’a que 50 ans,
Inventé par et pour De Gaulle.
Qu’les français soient des veaux, ça il en était content.
Plutôt qu’brouter pour des bergers, changeons de rôle :
Votons pas, votons pas
Tant que l’pouvoir sera entre leurs mains
Votons pas, votons pas
Donnons pas not’ part aux souverains
Moi j’dis qu’ceux qui croient tout ça c’est qu’y ont pas eut d’père.
Chacun défend son paternel :
Papa bienveillant, Papa autoritaire.
“Le plus fort, c’est le miens” “Ben moi c’est la plus belle !”
‘Faudrait penser à être plus réaliste,
Plu faire l’ados, grandir un peu, quoi
Croire aux grands chefs c’est pas très pragmatiste.
On s’ra toujours perdant à c’jeu. Alors faisez comme moi :
Votez pas, votez pas
Tant que l’pouvoir sera entre leurs mains
Votez pas, votez pas
Donnez pas vot’ part aux souverain
(SOLO)
Quand j’pense à tous ces morts pour la démocratie,
Qu’ont combattu la monarchie
Maint’nant qu’on meurt pour des idées, mais de mort len-ente
En 2012 j’fais un effort… : je m’absente
Aux élections j’fais comme tout l’monde : abstention
Pour ça on est les plus nombreux.
Dès l’premier tour majoritaires : attention !
Chaque fois on gagne et ils en pleurent entre eux…
On vote pas, on vote pas, et nos bulletins leur filent entre les doigts
La la la… la la-lère !
On vote pas, on vote pas, et nos bulletins leur filent entre les doigts
Direction : poubelle !
A bas, à bas, à bas la souveraineté présidentielle
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Les Super-mamans
Elle est toujours souriante, généreuse, serviable, marrante
Elle est toujours pleine d’énergie, on se demande même si elle vieillie
Elle a supporté ta puberté. Elle te connaît mieux que tu te connais.
Elle a toujours confiance en toi, et (toi) t’en profites, parfois…
Les super mamans répondent toujours présent
Quand on a besoin d’elles, elles débarquent à l’appel,
Sont très vite arrivées, jamais essoufflées.
Les super mamans quand t’étais qu’un enfant,
Un engagement immense, mais sans reconnaissance.
Quand tu partais à l’école, elle te glissait un goûter
Dans ton cartable, et tu filais sans la remercier.
Elle a passé des nuits blanches à soigner tes maladies
Et pas que des dimanches, et souvent pour du vomi.
La la la la…
Refrain
Les super mamans, quand t’as besoin d’argent,
Elle t’en donne sans compter, disant qu’tu l’as mérité.
Quand elle t’envoyait acheter du pain, elle t’disais d’garder la monnaie
Même si c’était un billet d’vingt, et la boulangerie d’à coté.
Quand elle t’emmenait aux magasins, que tu craquais pour un p’tit gilet,
Malgré son prix qui craint, elle t’payait au moins la moitié.
La la la la…
Refrain
Les super mamans, quand t’es devenu-e grand-e
Elle t’a supporté, et t’as assisté.
Elle a acheté ton premier sous-tif, et toi ton préservatif.
Elle est venue t’chercher en voiture, pour tes amis fait des détours,
Elle t’a laissé la maison pour des soirées, même si certains ont refait les chiotes
Ta super maman, c’est un peu celle de tes potes.
La la la la…
Elle a rie, espéré, dansé, chanté, rêvé pour toi,
Elle t’a porté étant bébé, à s’en fatiguer les bras
Elle t’a créé, elle t’a fait, t’a construit, t’a élevé tel-le que tu es
Elle t’a fait par amour, même si ça se voit pas tous les jours.
Car au fond d’elle chaque maman,
Lorsqu’elle met au monde un enfant, qu’elle créé la vie
Même si c’est celle d’un abruti, d’une abrutie
C’est un peu d’elle qu’elle sacrifie.
Contrat CC BY-NC 3.0
RAFOU – Tom le chat
Je le ramasse, puis l’enlace, caresse sa face…
Il est trop à la masse.
Il se prélasse, puis se lasse et change de place…
Il est vraiment trop à la masse.
Mon chat Tom est un boulet qui préfère la tom au lait
Quand y m’suit comme une mouche me colle aux babouches, miaule comme une tarlouche,
Moi j’lui dit “Ferme ta bouche ! Espèce de boulet, t’as pas d’$#/!%, ‘t’façon on t’les as enlevé…”
Sérieux…T’as beau l’insulter, y s’en tape
Tu lui de dégager, y s’lèche la pate.
Parfois y m’envahit et moi j’veux l’ semer,
Mais quand j’me retourne il est toujours là en train d’ miauler
J’peux plus l’supporter
Sérieux y m’a fané
J’crois que j’vais le laisser lui-même se présenter… :
Miaou miaou !
Foutre ma pâtée à coté d’ma gamelle
C’est comme bouffer dans les poubelles :
C’est meilleur, c’est bonheur, c’est très bon, c’est très con je sais
Mais vois-tu je suis un chat
L’aut’ fois t’as oublié l ‘saucisson sur la table
J’m’en suis fait un gueuleton transportable
J’l’ai caché sous ton lit, c’est une planque formidable
Mais maintenant que j’l’ai fini j’t ‘avoue que c’est moi l’ coupable.
Toute la journée tu m’donnes à manger
A l’insu d’ton plein gré, quand c’est pas ma pâté.
Ne vois-tu pas que je me sers de toi
Ne te fais pas d’idée je ne vis que pour moi
Qui de nous deux est le roi ?
J’crois bien qu’c’est
Moua Moua Moua !
Contrat CC BY-NC 3.0